domingo, 28 de fevereiro de 2010

Le Chateau des Templiers


Au murmure de la cascade,
Montons à travers les halliers,
Parmi les rocs, à l'escalade,
Jusqu'au château des Templiers.

Déjàlà-haut, sur la montagne,
J'aperçois le donjon bruni;
Sa croix domine la campagne
Et s'élance vers l'infini.

Marchons encor, parmi les seigles;
Marchons sous le ciel gris ou bleu.
Il était là, le nid des Aigles
Qui gardaient le tombeau de Dieu.

Je veux toucher du pied leur aire;
Je veux m'incliner à l'autel,
Où priaient ces hommes de guerre,
Que brûla Philippe-le-Bel.

Salut à vous, sombres ruines,
Murs croulants, terribles prisons !
Vos blocs commandent les collines,
Jusqu'aux bleuâtres horizons.

Jadis, quand ils portaient les armes,
Les fiers vainqueurs des mécréants,
On ne passait pas sans alarmes,
Au pied de ces créneaux géants.

Aujourd'hui, terribles victimes,
Dans le trépas vous dormez tous,
Et les grands aigles, sur vos cimes,
Sont remplacés par les hiboux.
Votre glaive et votre cuirasse
Ne défendront plus le saint lieu;
C'est un manant qui vous remplace
Et dîne auprès de votre feu.

Dans la hautaine citadelle,
Où veill aient des hommes de fer,
Le boeuf mugit, le mouton bêle,
L'odeur du foin parfume l'air,
Et la compagne vigoureuse
Du laboureur au cou hâlé
Suspendà sa mamelle heureuse
Un enfant rose et potelé.


- Prosper Blanchemain

Em Homenagem a um Grande Templário que seguiu para Casa:

José Manuel Capêlo

2 comentários:

Criptex disse...

Algures se diz que: só quem vence os terrores da morte tem direito a ser iniciado nos maiores mistérios.

Se o «esquecimento» é um dos terrores mais mortíferos; pois por «aqui» o terás vencido...

simon disse...

Este autor faleceu???????????